Plus bas, vous trouverez quelques images qui relatent certaines réalisations passées dans l’univers du patrimoine québécois.
Dans les années 1970, le chantier des fouilles archéologiques des Forges du Saint-Maurice à Trois-Rivières était dirigé par Parcs Canada. Il se révélait aussi une grosse entreprise dans la mise en valeur du patrimoine industriel du Canada tout entier. En 1974 et 1976, ma participation à titre de manoeuvre-fouilleur allait devenir une expérience hors du commun et un moment phare dans l’orientation de ma carrière.
Vous aimez le jeu d’observation « retrouver Charlie » ? Les indices de base à retenir sont : G.L. se tient debout et porte une barbe à cette époque. De plus, excusez-le, car faute de jeunesse, il ne regarde pas la caméra … parce qu’il est en pleine discussion avec une archéologue ! En parallèle, le photographe, juché haut dans sa nacelle, cherche patiemment le meilleur angle possible pour pouvoir cadrer adéquatement tout le monde dans l’appareil. Il veut obtenir un cliché qui va « passer à l’histoire ».
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Photo Ministère de la culture du Québec, c1950
En 1975, un vrai retour aux sources s’est déroulé lors d’un voyage en sol français, plus précisément en Normandie, à la recherche des lointains ancêtres. L’année suivante, l’aventure dans le passé se poursuivait avec la visite de la vieille maison Laberge à l’Ange-Gardien, sur la côte de Beaupré, près de Québec. L’immeuble de fortes dimensions, approximativement 23 x 9 mètres, aurait été reconstruit vers 1760 sur des fondations qui pourraient remonter au XVIIe siècle. Date significative, en 1974, le classement de la maison comme monument historique était accordée par les autorités du Ministère de la culture.
Selon les données historiques disponibles, le premier Laberge occuperait cette terre dès 1663 et 11 générations ont suivi jusqu’à la vente du domaine entre des mains étrangères en 1970. 36 ans plus tard, soit en 2011, un heureux revirement de situation survenait. La maison redevenait la propriété d’un autre descendant de la famille Laberge, cette fois-ci, né à l’autre bout du continent, au Texas. Certains projets d’animation muséographique font aussi l’objet de discussion.
Le défi suivant à relever était de mieux connaître la maison ancestrale des Laberge dit Kété de Châteauguay, lieu de naissance et d’enfance du paternel, mais passée de longue date entre les mains d’étrangers ! Les recherches, patientes, allaient confirmer, non pas un immeuble qui remontait au régime français ou du début de la colonisation du territoire, comme certaines rumeurs le désignaient parmi les aînés de la famille, mais le début du XIXe siècle. Un âge tout à fait respectable !
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Autre recherche sur l’histoire régionale, après des mois et des années de longues recherches, à l’été 1987, le dépôt d’un Mémoire de maîtrise avait lieu à l’UQAM. Le sujet retenu était La Vie religieuse dans la paroisse de la Nativité-de-La Prairie, 1854 à 1877, ou durant le séjour de l’abbé Isidore Gravel à la cure de la paroisse. L’étude de 226 pages renfermait un survol des prescriptions et du dirigisme de l’autorité curiale versus la réaction populaire et des mesures de la ferveur religieuse accompagnée parfois de mouvements d’opposition dans cette grande paroisse située à faible distance de l’île de Montréal.
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Une étude ambitieuse qui cherche à cerner le potentiel patrimonial de la Montérégie, en 1994. Un résumé en ligne, et publié dans la revue Continuité de la même année, peut être consulté à l’adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/16009ac
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En 1995, le lancement de l’exposition itinérante de photographies anciennes : « Le Bassin » ou le Châteauguay de villégiature et d’inondations. L’initiative met en vedette une belle collection de photos inédites d’une autre époque et reproduite en grand format 60 X 90 cm. Avec une haute définition caractéristique des négatifs sur plaques de verre, l’oeuvre de l’artisan-photographe John McMullan témoigne de l’architecture, des forces de la nature et des gens d’ici.
Collaboratrice de la première heure, des remerciements doivent être adressés à une dame, et amie de Châteauguay, bien intéressée par la conservation du patrimoine, Madame Rowena Esdon-Adams (1908-1993). Au cours de nombreuses conversations, celle-ci m’a entre autres dirigé vers cette collection exceptionnelle de négatifs anciens.
Cette exposition, doublé de travaux académiques de description spécialisée sur les photographies, venait aussi mettre le point final à un programme d’étude en archivistique à l’UQAM.
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Un gros travail de recherches dans une institution presque centenaire. En novembre 1998 avait lieu le lancement de la publication-souvenir qui venait souligner les 85 ans de la Caisse populaire Desjardins de Saint-Rémi, une des plus vieilles de la région de Montréal.
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À l’été 2011, la visite du parc des Rapides de Lachine. Cette activité s’inscrit à l’intérieur d’un vaste programme de visites guidées de la région du Sud-ouest de l’île de Montréal.
Depuis 2007, un programme varié de conférences thématiques a vu le jour : histoire de Montréal et de la Nouvelle-France, amérindiens, spiritualités et initiatives populaires.